Eglise Saint-Symphorien, Morestel, Isère

Eglise Saint-Symphorien, Morestel, Isère
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0929 001 03243
technique1 photographie numérique : couleur
descriptionAdresse : 171, rue Auguste Ravier, 38510, Morestel.
historiqueL'église comporte une nef voûtée sur croisés d'ogives avec un choeur profond, fermé par une abside à pans coupés. De telles proportions accordées à la fonction monastique sont sans rapport avec le petit nombre de religieux assurant le service du couvent ; neuf tout au plus entre 1550 et 1560. Il y avait un prieur, un procureur, un vicaire, un bachelier qui apprenait « le métier » et des moines Augustins. En 1789, deux religieux seulement assuraient le service du couvent. Le choeur au chevet polygonal avec les remplages flamboyants des fenêtres de l'abside, les retombées en pénétration des nervures de voûte, illustrent parfaitement l'art gothique de la fin du XVe siècle. Au temps des Augustins, le maître-autel était en bois sculpté et doré. Il était encadré dans un retable peint, flanqué de deux colonnes. Vendu en 1860, ce retable est maintenant visible à l'église d'Arzay. Le maître-autel actuel date de 1965.
historiqueAncienne chapelle des Augustins, cet édifice est devenu église paroissiale le 15 Août 1791, suite à la désaffection de l'ancienne église en lieu et place du collège actuel, qui menaçait ruine et du fait que les immeubles des Augustins soient devenus biens de la Nation le 13 Juillet de la même année. Bâtie dans un gothique primaire, l'église fut restaurée à différentes époques. La façade, construite au début du XVIe siècle fut remaniée au XIXe, en même temps que le rehaussement du clocher. Ces travaux furent confiés, en 1860, par le maire Giraud, à l'architecte diocésain Berruyer. Au temps des Augustins, le clocher de style Roman à peine terminé, n'était qu'une tour large et carrée, surmontée d'un toit à quatre pans en charpente et recouvert de tuiles. Deux fenêtres assez larges s'ouvraient sur chaque façade. Lors de la restauration, l'architecte Berruyer réduisit de beaucoup la largeur des huit fenêtres et rehaussa le clocher par une lanterne néogothique terminée en terrasse. Cette terrasse de plus de 8m² est ornée d'une balustrade à jour, en ciment, avec trois clochetons à ses angles. Le quatrième angle est flanqué d'une tourelle à poivrière longue et saillante. Elle débute à l'étage inférieur et contient un escalier débouchant sur la terrasse. Elle est couronnée d'une flèche revêtue d'ardoises.
note bibliographiqueSource : https://www.morestel.fr/eglise-saint-symphorien/ (consulté le 09-06-2023)

Retour